"Lors de la réunion informative, STOP LINKY du 4 octobre 2018 à Aubenas, Ardèche, concernant les démarches juridiques possibles et nécessaires, le sujet de l'hypersensibilité était soulevé par Maître R., . L'existence d'une maladie de type « électro – hyper - sensible » (EHS) est contesté par les intéressés. J'ai rencontré «Max»*(1) le lendemain de la réunion par hasard dans les rues d'Aubenas en Ardèche. Max est EHS depuis de nombreuses années. Il n'est pas facile de prendre RDV avec lui. Il faut être hypersensible pour croiser son chemin, c'est-à-dire, être connecté et visionnaire des coïncidences.
C'est à chaque fois comme ça, que je le retrouve. Max n'a pas de téléphone portable et passe le plus de son temps en ZONE BLANCHE (une zone sans WIFI, sans connectivité, à l'ombre des antennes relais).
Je l'avais rencontré une première fois, lors d'une réunion « Stop antenne relais » il y a deux ans, où il nous a informés concernant le mouvement STOP Linky. Il nous avait également informés de sa maladie (non-officiellement reconnue en tant que telle), qui le rend invalide à un haut degré.
Il nous avait décrit les symptômes EHS, qui sont traités par la médécine allopathique comme une maladie psychiatrique, variant en intensité selon les moments et les personnes atteintes.
Les symptômes EHS sont multiples et se conjuguent d'une manière imprévisible, sans transition parfois : maux de têtes, problèmes de concentration, sens spacio-temporel altéré, perte de mémoire, irritabilité, grande émotivitée, hypersensibilité aux bruits environnant, perte d'appétit, nausées, vertiges, insomnies, repli sur soi, dépression, tentatives de suicide et comme ultime étape le suicide lui-même et j'en oublie peut-être.
Un séjour en Zone Blanche, c'est-à-dire, « non-connecté » à un réseau d'ondes électromagnétiques, fait disparaître tous les symptômes en quelques semaines (sauf la mort, évidemment qui est un non-retour matériel).
Quand j'ai vu Max, vendredi soir, il était plus « électrique » que jamais, le visage blanc. Je lui ai parlé de la réunion du 4 octobre à Aubenas, en pensant qu'il serait content que le mouvement Stop Linky s'agrandissait, obligé par le rythme des installations des compteurs en France à 30'000 par jour en ce moment et le timing de la totalité des installations bien orchestré pour la fin des mandats des mairies pour 2020.
Au contraire, parler de Stop Linky avait l'air de contrarier Max. Pourquoi ? Je n'ai pas compris, ni retenu tout ce qu'il souhaitait me communiquer, mais à mon questionnement, je le sentais fébrile en cherchant ses mots, comme si sa mémoire et concentration flanchait. Ce qui en ressort, c'est que depuis que le mouvement Stop Linky grandissait, les forces montées contre les médécins qui tentent de s'occuper des malades EHS s'agrandissaient à égale mesure.
Dr. Belpomme, médécin cancérologue à Paris, est poursuivi en justice pour avoir établi des certificats médicaux qui attestent la maladie EHS. Je demande Max, s'il existent d'autres médécins en France qui travaillent dans ce sens, il dit connaître plusieurs, mais il refuse ce vendredi de me donner leurs noms. Pour les protégér ? Nom fictif pour préserver la sphère privée? Chaque fois que je vois Max, dès que nous sommes à moins de trois mètres de distance, je ressens son champs électromagnétique. Je tente de décrire le « phénomène ».
Max est EHS, cela veut dire, qu'il ne peut pas, d'une manière efficace lui-même, faire la mise à la terre des ondes électromagnétiques, qui le traversent. Cela signifie que son corps devient rapidement une « pîle » en surcharge quand il est dans un environnement « irradiés » (c'est-à-dire, là où nous vivons tous les jours...). Son corps est comme un tonneau de collection d'eau de pluie, sauf qu'il n'y a pas la fonction du trop plein pour évacuer quand il est rempli à ras bord.
Personnellement, je suis hypersensible. Je perçois tout plus fort que la plupart des gens. J'ai appris à vivre avec cette sensibilité et de transformer la faiblesse, au lieu de la subir, en force que je mets volontiers au service des autres. Je ressens les ondes qui émanent d'un corps EHS. Pourquoi et comment?
J'essaie de m'expliquer le processus, en tant que thérapeute et en tant qu'être humain concernée, d'une manière simplifiée: Quand une personne EHS se trouve à moins de 3m de moi, le phénomène démarre instantanément. Je pense que l'empathie également que j'ai en tant que thérapeute pour ces personnes en souffrance, y contribue.
Dans l'empathie, on est « ouvert » à se connecter et on est non-protégé de ce qui émane de l'autre en face. On est en quelque sorte « sur la même longueur d'onde». Par contre, comme une personne EHS, n'a en elle pas seulement sa propre énergie, avec une fréquence personnelle, mais qu'elle est « inondée » d'une multitude d'autres ondes de sources et de fréquences variées, qui ne lui appartiennent pas, il y a là une polyphonie "dysharmonieuse" qui rayonne.
Cette multitude d'ondes se heurte à celle que j'émets au moment de la rencontre. Oui, moi aussi, j'émets des ondes, vous aussi, tout le monde est électrique. Il ne faut pas oublier que nos cellules « matérielles », déjà à la base, sont des neutrinos, dans leur infini centre, ce sont des électrons, qui, pourquoi pas, peuvent s'échapper de notre corps physique, pour aller se ballader ailleurs, sous forme d'« électrons libres »....
Tout est mouvement; le mouvement c'est la vie, comme disait Moshe Feldenkrais 2. Alors je plonge dans un « bain électriquement (é)mouvant » de la rencontre avec l'autre personne en face. La sensation est similaire en vous baignant dans l'eau d'une piscine chauffée ou dans un bain thermal par exemple. Avec la différence que ici dans la rencontre EHS, les cheveux se dressent comme quand on a froid ou peur, et dans la prolongation de la rencontre, le « courant électrique» peut pénétrer sous la peau et affecte les cellules en couches plus profondes d'une manière négative.
J'ai l'habitude du phénomène et pour me protéger et permettre la conversation avec Max et aussi pour ne pas lui faire du mal à lui, je procède immédiatement à une « mise à la terre » de ce que je reçois en pleine gueule de lui, vu qu'il ne peut pas le faire lui-même.
Mais malheureusement les conditions pour cela sont, comme ce vendredi-là, rarement favorables (des semelles des chaussures en caoutchou, une épaisse couche de goudron qui sépare les pieds de la terre, un environnement difficile, le stress émis par d'autres gens, l'inondation du WIFI à proximité, des bruits parasites, la déconcentration, le fait de ne pas être préparée, l'absence d'un état méditatif qui met le cerveau au calme, la surprise et l'urgence de l'intervention). En plus de cela se rajoute le phénomène «LARSEN». C'est-à-dire, comme quand un musicien ou chanteur équipé d'un microphone se trouve trop près de 2Energie et bien-être par la mouvement, le classique de la méthode Feldenkrais, M.Feldenkrais, Ed.Dangles, trad. française 1993 son haut-parleur, il y un bruit, un sifflement, le «LARSEN» qui est émis.
Le Larsen-EHS est inaudible, mais tout aussi désagréable. Il faut se placer autrement par rapport à son interlocuteur, loin de ses sons et de la sources des sons, comme si la parole dites et les oreilles qui les entendent se faisaient écho, comme si elles étaient les deux faces de la même chose. Je fais remarquer que les sons sont aussi des vibrations, c'est-à-dire des ondes tout comme l'électricité.
Dans la rencontre entre deux personnes, qui souhaitent se parler et qui sont dans une approche d'empathie, cela complique les choses. A cela se rajoute, que la personne EHS ressent probablement le même phénomène vis-à-vis de nous en mesure renforcée.
La souffrance physique devient alors pour eux une souffrance psychique et une réaction émotionnelle qui semble les pousser à se retirer, se replier sur eux-même, de se couper du contact social, dans une tentative d'atténuer le mal-être, ce qui renforce évidemment le sentiment de solitude, d'impuissance et la douleur psychique qui en résulte.
Que ce qui se passe concrètement ? Je tente une explication plus scientifique : Imaginez que vous prenez une châtaigne au contact d'un fil de clôture. Dans ce fil un courant entre 200012'000 V est envoyé par pulsations à intervalles réguliers. Cette très forte et douloureuse décharge fait bondir. Les animaux respectent les fils de clôture avec une mémoire précise, tant que le ressenti de ce choc est vif et menaçant.
Dans une prise électrique à la maison, le courant est sans arrêt à 220V, il ne faut pas y toucher, c'est mortel. Les ondes électromagnétiques que les personnes EHS ou hypersensibles ressentent, ressemblent pour eux en quelques sorte aux chocs infligés par les fils de clôtures actives, sauf que le choc d'une onde électromagnétique est infiniment plus petit et oscille sans interruption avec des variations dans l'amplitude. Je pense que c'est parce qu'elle est si fine et qu'elle est là quasiment toujours (sauf en Zone Blanche), la personne lambda ne « sent pas » cette onde électromagnétique. Seulement les personnes hyper-sensibles ou électro-hyper-sensibles sont capables de la discerner.
Je fais penser à la grenouille que l'on jette dans l'eau bouillante : elle bondira directement pour se sauver, tandis que la grenouille que l'on place dans une casserole d'eau froide que l'on réchauffe progressivement jusqu'à ébullition, cette deuxième grenouille s'endort et meurt « confortablement cuite »...
Ce qu'on ne voit pas, ce qu'on ne sent pas, n'existe pas, n'est-ce pas ? Faites vous partie de ces autres personnes, qui pensent que l'invisible n'existe pas ? Comme l'invisible de l'âme ?
L'immatériel de ce monde-là face au concret de notre corps physique tangible, ou des objets qui nous entourent, c'est un face à face controversé depuis des siècles. Les croyances divisent les gens.
Aujourd'hui, dans un monde « connecté » qu'est-ce qui est plus réel : Les photos et SMS que nous nous envoyons sur facebook ou sur nos téléphones portables, sont-ils plus vrais que les personnes et les paroles échangés quand nous allons boire un café ensemble ?
Je reviens à Max, que j'ai rencontré l'autre jour. J'ai essayé de lui parler du mouvement Stop Linky. D'abord content de me voir, il a été vite contrarié. Au moment de son chavirement émotionnel, j'ai reçu une encore plus forte charge d'ondes "dysharmonieuses" de sa part.
Résulte en moi : un soudain mal de tête aigu, les poils dressés sur mes bras, la peau « enduite » d'une couche électrique très désagréable. Je lui ai parlé de mes soins que j'ai donné avec succès à des personnes EHS pour apaiser un peu leur souffrance. Et si j'ai pu donner des soins, est-ce que cela ne pouvait pas prouver qu'il y a quelque chose à soigner, donc quelque chose qui existe bel et bien... la maladie EHS... ?
Cet énoncé, l'avait-il peut-être trop touché ? Mes mots et leur signification étaient-ils de la nature des mêmes ondes ? Le sens de mes mots et le son de mes paroles, lequel des deux touche plus ? Ou bien, Max, s'est-il senti contrarié ? Je ne le saurais jamais.
L'homme EHS pris brusquement congé, m'a fait signe de respect, comme s'il était face à un maître spirituel, les deux paumes jointes devant son cÅ“ur en s'inclinant légèrement devant moi et il s'est retourné pour s'en aller d'un pas précipité.
Je l'ai vu s'éloigner dans la ruelle, et au fur et à mesure qu'il s'éloignait, les symptômes que je ressentais en présence de Max, s'atténuèrent pour s'estomper complètement en quelques minutes.
En peu de temps, plus de mal de tête, ma peau redevenue « normale », les poils se sont couchés... par contre, l'effort de la mise à la terre qui avait été rendue hardue dans ces circonstances, m'a laissé vidée et fatigué pendant plusieurs heures à la suite...
Alors, la maladie EHS n'existe pas ? Je comprends qu'il y ait un grand nombre de gens qui n'y croient pas, car ils ne ressentent rien de ce que je viens de décrire. Pour cela j'aimerais citer une collègue, Madame Elaine N.Aron, hypersensible, qui a écrit un livre très utile.
Elle donne, à nous, les hypersensibles, un rôle spécifique, celui d'avertisseur. Même dans le royaume des animaux il y a des individus hypersensibles. Elle parle d'un pourcentage
pouvant aller jusqu'à 10% du groupe4. Ceux-là vont ressentir un danger avant les autres membres d'une tribu et peuvent avertir le groupe pour que la fuite ou toute autre mesure de protection de la survie puisse être enclenchée.
Je me sens bien dans ce rôle-là.
Je souhaite par ce texte avertir et informer, sans accuser. Max, m'a également informée ce vendredi-là que quelques-uns de ces collègues EHS se sont récemment suicidés. Quelques-uns en moins pour nous avertir qu'il y a un soucis...
Lui-même m'a dit qu'il ne sait pas s'il sera encore vivant dans quelques mois. Ses démarches de relocalisation en zone blanche n'ont pas abouties jusqu'à présent, et pour y aller, les 30 minutes de route sont un obstacle pour faire l'aller-retour dans la même journée, surtout pendant un pic de ses symptômes... et en plus, est-ce que cela vaut le déplacement pour une journée, vu qu'il faut plusieurs semaines de séjour en zone blanche avant d'être complètement remise à la terre et de pouvoir à nouveau affronter un environnement connecté et entremêlé d'ondes se superposant en couches dissonantes qui feront vite d'atteindre à nouveau le « trop plein » des ondes électromagnétiques ?
Je lui souhaite une bonne mise à la terre au calme pour rester avec nous encore longtemps et nous offrir ses connaissances. La rencontre avec Max nous apprend plus sur nous-mêmes, parlant de la grande difficulté de l'être humain à se connecter à l'autre d'une manière harmonieuse. Le rapport frustrant à l'intimité si difficile à maîtriser, montre une autre facette du questionnement soulevé par la maladie EHS que je développerai volontiers dans un autre essai informatif. "
Note 1 : 1 Nom fictif pour préserver la sphère privée
Note 2 : Energie et bien-être par la mouvement, le classique de la méthode Feldenkrais, M.Feldenkrais, Ed.Dangles, trad. française 1993
Note 3 : Hypersensibles – mieux se comprendre pour s'accepter, Transformer l'hypersensibilité en atout, éd. Marabout, trad française 2013
Note 4 : Chiffre exacte à retrouver, faut relire le livre
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